Öt (Bertrand Cantat - Akosh Szelevényi)

On aperçoit d'ici
Le peuple qu'on dit vaincu
Et qui comme l'aigle
Déploie ses ailes

J'arrive dit-il
J'arrive dit-il

Ce qui se perd
Ce qui se gagne
Mutile son corps
A visage brûlé
Dont le contour s'efface
J'ai attendu longtemps
Sous la plaine endormi
Le feu couve en silence
Et la lave oubliée
Comme une promesse intime

Coule encore
Coule encore

Et connaissant la source
Et les courants contraires
La noyade est prévue
Par les autorités
Mais le silence est fier
De nos terres inconnues

 

Cette chanson est à nouveau une création unique comme en a le secret Akosh.

En solitaire, il nous amène dans une atmosphère tibétaine, libre, mystique, himalayenne.

Les cornes et les cloches tibétaines, les flûtes magyares, les percussions archaïques, un sanza, le saxo free, le gong, les cris...

Un morceau extremement riche musicalement, chaque instrument semble etre à sa place, au bon moment, juste le temps qu'il faut. On a du mal à imaginer que ce magma naisse d'un seul homme.

De plus le texte chanter avec une voix si mysterieuse, qui resonne, qui murmure, qui hurle les tripes au vent donne au morceau un pouvoir magnifique.

C'est donc un chef d'oeuvre que nous offre ici ces deux complices. Un morceau inédit. On savait cependant que la cause défendu par Tibet Libre comptais pour Akosh et Bertrand.

En effet le travail d'Akosh est minutieux, et gigantesque, quant à Bertrand, il a réussit malgré sont manque de temps (enregistrement de l'album avec Noir désir) à venir prêter main forte à son ami d'une fort belle manière.

hobiben