Le clip date de 1992. Durée: 4 minutes 24

Ce clip est voué à la polemique car tout au long de celui si on ne voit que Bertrand Cantat qui chante devant un film regroupant des images diverses et variés. Les images qui défiles ne sont pas innocente, et certaines sont vraiment là au bon moment, c'est un travail, là encore, tres bien fait. C'est en sorte une extension des textes de "tostaky" pour leur donner une signification visuel, cela marche par association d'idées en gros.

Quand Cantat chante "Soyons desinvolte n'ayons l'air de rien" le realisateur, (Henri Jean Debon) fait défiler derrière des image de cours de gymnastique où tout le monde fait pareil en suivant le modèle du maître. Ce passage est très remarquable mais il y en a d'autres plus subtile que chacun interprétera personnellement.

L'omniprésence de Cantat est volontaire, je vous laissez jugez par vous même:

"Que penses tu du clip de Tostaky ?

Il est totalement investi de son propos. Mais immédiatement j'ai eu droit à une marée de protestations à propos de l'omniprésence de mon visage sur les deux tiers de l'image du clip. Heureusement l'idée venait d'Henri Jean Debon qui a notre entière confiance. Nous aurions refusé l'idée si elle était venue de quelqu'un d'autre. On est obligé de faire très attention aux envies pressantes de mettre en avant le chanteur. Dans les groupes il y a des statuts, des places qui ne sont jamais celles qu'on a choisies. Il n'y a qu'à voir les géométries scéniques ! Le batteur derrière, le chanteur au milieu et les guitaristes sur les côtés… Ce sont à la fois des codes, des repères de départ qui peuvent rassurer, mais qui très vite nourrissent des frustrations et des excès."

La porte n° 1 janvier 93